A présent que j'ai publié Ici de nombreuses choses, plus ou moins
lisibles, je m'en vais m'en aller ailleurs... j'en ai l'habitude et chaque fois
j'écris: "si vous souhaitez me suivre, demandez-moi l'adresse par mail,
je serai heureux de vous la donner! Mais chaque fois c'est le silence,
l'immense silence du web comme une porte close dans les couloirs de l'entendu!"
pour autant, si vous le souhaitez, vous pouvez m'écrire ici:
slmfc@orange.fr
à bientôt, quelque part!
je concluerai mon blog avec une chanson de Jacque Brel...
en vous remerciant pour tous vos soutiens...
Alain Girard
piedra a déposé
dans un commentaire sur mon blog ceci :
« Viens
près de l'âtre de mon cœur »
« Ce dire »
est un octosyllabe, un très bel octosyllabe,
c'est pourquoi je
n'ai pu me retenir d'écrire ceci :
L'Encre du vent.
Sur un vers de piedra !
« - Viens
près de l'âtre de mon cœur » (piedra)
- Mais je ne suis
qu'un étranger
Cette ombre au loin presque égorgée
Qui
titube parmi les heures !
Je ne sais plus le coin d'un
feu
Ce qui pétille dans les flammes ;
Plus rien
n'illumine ou si peu
Le rêve où s'évoquait mon âme !
A
peine écrite à peine osée
La vie s'éteint sur l'horizon
Ici
ou là quand la rosée
Balbutie les quatre saisons !
J'imaginais
l'Encre du vent ;
Au long de ma vie, transporté
Tout ce
que chacun dit souvent
Mais, de moi, furent déportées :
La
simplicité, le regard,
La parole que nul n'entend,
Le chemin
creux où l'on s'égare
Et qui, en secret, n'est
qu'instant !
« -Viens près de l'âtre de mon
cœur ! » (piedra)
- Mon songe est las, sans
avenir...
Il ne peut rien pour le bonheur
A peine Ta main
retenir !
Alain Girard
le 8 09
2015
Copyright. Tous Droits Réservés.
L’Enfant.
Composition et interprétation:
Jean-Marie Djibedjian
Texte: Alain Girard
http://leschansonsdejmd.musicblog.fr/1550138/L-enfant/
Plus loin que moi, en mes rumeurs,
là où tressaille l'entendu
de ce qui vit, de ce qui meurt,
de ces regards, partout, perdus
parmi les choses incertaines
où l'homme méconnaît ses lieux,
parmi toutes ces voix hautaines
qui posent leurs mains sur nos yeux
ainsi qu'à regarder le monde
l'on ne se voit plus que soi-même,
parmi l'oubli, lui-même immonde,
la vie ne répond plus : je t'aime,
quand l'homme, en ses propres rumeurs,
là où tressaille l'entendu
de ce qui vit, de ce qui meurt,
n'a qu'un regard, partout, perdu !
Où donc s'est terrée la colombe
parmi la fange du destin,
affolée, comme nous, des bombes
éclatées par tous les lointains ?
Où donc poser encor un pied
parmi les déchets et les ruines ?
Nous finirons tous estropiés...
l'homme a souillé... même la bruine !
Il est, à l'Enfant, un sourire
avec ses yeux qui veulent tout,
son insouciance pour nous dire :
« arrêtez ça, vous êtes fous ! »
Plus loin que lui, en ses rumeurs,
là où tressaille l'entendu
de ce qui vit, de ce qui meurt
...l'Enfant, de nous, se sent perdu !
.
Texte: Alain Girard
Musique: JMD
Tous droits réservés©
J’ai froid !
Composition:
Jean-Marie Djibedjian
Chant:
Jean-Marie Djibedjian
Guitare:
Jean-Marie Djibedjian
Texte:
Alain Girard
1. Piedra* le 08-09-2015 à 08:20:29
Alors à tes mots désenchantés mes mots pour te réchauffer... Viens près de l'âtre de mon coeur...
Un très beau texte, bien orchestré par les notes de
JM.
Piedra
2. Girard_Kervel le 08-09-2015 à 18:49:45
Citation:
" Viens près de l'âtre de mon coeur"
piedra
je ne peux laisser "passer" un si bel octosyllabe....
Alain
Mais parlons d'autre chose
Jean-Marie Djibedjian
Alain Girard
ça s'appelle:
"Ecrire et puis mourir"
composition et chant Jean-Marie Djibedjian
Texte: Alain Girard
1. Nacre le 06-09-2015 à 11:26:51 (site)
Magnifique cette fort belle complainte...elle me plaît beaucoup.
Ecrire et puis mourir.../Vivre avec d'autant plus d'acuité je préfère nettement.
"Ce n'est pas la peine de se tuer,puisqu'on se tue toujours trop tard." Cioran/De l'inconvénient d'être né,1973."
2. Piedra* le 07-09-2015 à 11:28:11
Belle ode ...
Ecrire pour ne pas mourir
Accrochés aux mots comme à une bouée....
Merci Alain pour ce beau partage !
Je suis là Mon Tempo
Par
mes mots engourdis de flammes éphémères
Lorsque je ne sais
plus, lorsque je ne sais rien
Que l'immense bonheur que me donnait
Mon Chien
Je m'écroule et la vie n'est rien d'autre
qu'amère !
Dans mon obscurité je défaille et m'en
vais
Vers d'autres horizons, improbable parcours,
Et je ne
suis, de Lui, que tout ce qui dévêt
Le tendre du bonheur, la
beauté de l'amour !
Je suis son cœur éteint, je suis
ses yeux ouverts
Par-dessus, par-dessus les ombres de la
vie...
C'est juste s'il me reste, en quelque endroit, des
vers,
C'est juste, s'il se peut, sans Lui, une autre envie !
Dans
l'ailleurs des matins la vie pose ses choses
Comme ne plus savoir
si l'on existe encore...
Moi j'ai couché la mienne, en un bouquet
de roses,
Sur l'âme de Mon chien, là où j'ai mis son
corps !
Rien ne sera jamais comme il fut autrefois,
Et
ni même le vent et ni même l'orage
Et même pas ma vie dans mon
propre voyage
A présent que j'implore, en ma petite foi,
Le
Dieu de mes survies ; Oh Mon Dieu... Il est mort
Mon tendre
Compagnon qui m'a tant, tant donné
Mon Copain, Mon Amour, Toi,
toujours étonné
D'un petit papillon sur les fleurs du
dehors !
Regarde le grand jour, éblouit toi des bois,
Et
que toute rosée parfume Ton chemin...
Je suis là Mon Tempo et ma
main à ta main
C'est mon cri, pour la mort, et le tien qui
aboie !
Alain Girard
Le 6 09
2015
Copyright.
1. Piedra* le 06-09-2015 à 12:04:38
Dans le grand bois
Où perlent des larmes de rosée
Il est une âme accrochée
Au feuillage d'or
Un papillon s'y pose
laissant la poudre de ses ailes
Et, poussé par un souffle léger,
S'envole au ciel
Pour un ultime rendez-vous...
Piedra
2. Alain Girard le 07-09-2015 à 20:20:29
Oui, pour un ultime rendez-vous!
Merci de Tes Mots!
Alain
Commentaires